Production de melon : eau secours !

Pas une goutte d'eau depuis des mois, et les producteurs de melon martiniquais tirent la langue. La sécheresse a des conséquences néfastes sur la qualité des fruits.

Certes leur teneur en sucre est concentrée, mais leur taille est réduite ainsi que leur nombre. Par exemple, la production de la société Boyer ne serait que de 2 000 tonnes cette année au lieu des 2 500 prévues.
Un manque à gagner, en particulier à l'exportation.

Et qui dit baisse de production, dit baisse des moyens de production. Notamment humains. Les personnels saisonniers affectés à la récolte devraient aussi fondre comme neige au soleil.

Chez Boyer, 70% devraient rapidement se retrouver au chômage. A moins qu'une pluie salvatrice ne tombe à pic...