Un Congrès sur la violence et l'insécurité

Trois homicides pour la seule journée de samedi !

C'est dans ce contexte que les conseillers départementaux et régionaux se retrouvent aujourd'hui, sous la présidence de la Région.

Les députés et les sénateurs de l'archipel sont également conviés à ce Congrès, mais avec une voix consultative.

Il faut savoir qu'en 2010, la Guadeloupe était le département le plus violent de France ; les actes de sang étant en nette augmentation.

L'insécurité et la violence seront donc au centre des discussions de ce Congrès. Mais déjà, des voix s'élèvent sur sa légalité.

La Gauche alternative de son côté précise que ses six élus ne se rendront pas à Basse-Terre. José Toribio rappelle ainsi que :

« Le rôle du Congrès est de délibérer de toute proposition d'évolution institutionnelle, de toute proposition relative à de nouveaux transferts de compétences de l'État vers le département et la région concernés, ainsi que de toute modification de la répartition des compétences entre ces collectivités locales ».

Et donc d'ajouter : « l'insécurité n'entre pas dans le champ de compétences du Congrès, mais demeure une compétence étatique ».

Même son de cloche de la part de l'UMP Guadeloupe, par la voix de son secrétaire départemental :

« Le thème du Congrès des élus départementaux et régionaux du 7 novembre 2011 ne respecte en rien les textes en vigueur, ni à la lettre, encore moins dans la forme ».

Laurent Bernier se dit « choqué de lire dans le rapport officiel que la dimension ethnique s'avère à bien des égards éclairante : la majorité des crimes et des délits est commise par des guadeloupéens d'ascendance africaine ».

Que ressortira t-il donc de ce 10e Congrès des élus départementaux et régionaux ? Affaire à suivre...