Homicides Essonne : un Antillais mis en examen

« Malgré des éléments à charge importants, il n'a pas reconnu les faits » a précisé Marie-Suzanne Le Quéau, procureure de la République d'Evry.

Il s'agit de deux armes de calibre 7,65 mm et des munitions. Et d'une douille de 7,65 mm qui provient de l'arme utilisée pour commettre les assassinats.

En revanche, en ce qui concerne les armes, « il n'est pas possible de dire que l'une d'elles soit l'arme du crime. Seule l'expertise balistique permettra de le vérifier ».

Lors des différentes perquisitions, une moto, un casque et un blouson, aperçus lors des crimes, ont également été saisis.

« Il y a aussi une certaine proximité géographique entre ce suspect et les trois victimes », a ajouté Marie-Suzanne Le Quéau,.

Cet Antillais de 33 ans, né dans le Val d'Oise, est décrit comme « fragile psychologiquement, un solitaire un peu perdu, marginal de la société ».

Passionné par les armes à feu, il a déjà été condamné six fois, notamment en 2004 pour violence aggravée et port d'arme prohibée.

Interpellé samedi, Yoni Palmier a donc été mis en examen hier lundi, pour trois assassinats perpétrés dans l'Essonne, puis placé en détention.

Sa première victime présumée est Jean-Yves Bonnerue, 52 ans et abattu d'une seule balle le 22 février, dans un parking de Juvisy.

La deuxième victime s'appelle Marcel Brunetto, âgé de 81 ans et tué, quant à lui, le 17 mars à Ris-Orangis.

La dernière victime, Nadjia Boudjemia-Lahcene, 48 ans, avait été tuée le 5 avril dans le hall de son immeuble de la cité de la Grande-Borne, à Grigny.

Il faut savoir qu'une information judiciaire est ouverte pour un meurtre commis le 27 novembre 2011 à Juvisy-sur-Orge

Il s'agit de celui de Nathalie Davids, 35 ans, voisine de Jean-Yves Bonnerue, et tuée dans le même parking de Juvisy.

Son petit ami était passé aux aveux, avant de se rétracter. Mais dans cette affaire, Yoni Palmier va également être entendu.

Photo : document France 3.