L’Usine Gardel à l’arrêt

« Nous avons travaillé jusqu'à 9h. Et comme annoncé, nous avons tout arrêté pour discuter sereinement. Mais rien n'est ressorti de cette rencontre ».

La campagne sucrière est donc suspendue après un nouvel échec dans les NAO qui se tiennent à l'Usine de Gardel.

Pour démontrer leur détermination, les employés avaient hier bloqué l'entrée et procédé à l'arrêt des balances et des moulins.

Direction et syndicats se sont alors retrouvés autour de la table. Mais les discussions achoppent toujours sur deux points centraux.

Les revendications portent sur une augmentation salariale et l'application de l'accord Bino signé en 2009.

« Ce deuxième point est un préalable à l'avancée des discussions. Lorsque la direction respectera ses engagements, nous parlerons des autres revendications ».

Pour l'heure, aucune date de reprise des négociations n'a été fixée. D'autant que du côté des dirigeants de l'usine, on ne comprend pas l'attitude des syndicats.

« Nous discutons depuis le 16 décembre et jusqu'au 26 mars, il n'avait jamais été question de Bino. L'arrêt des machines est une catastrophe pour l'Usine Gardel ».

Et d'ajouter : « On leur avait proposé de se voir aujourd'hui pour discuter en branches. Mais ils refusent. L'objectif est pourtant de trouver une solution ».