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La canne dans l'impasse...

C'est toujours le statuquo dans le conflit qui oppose la direction de l'usine de Gardel et les ouvriers en grève depuis une dizaine de jours. Les planteurs de leur côté menacent de sortir de cette « situation suicidaire » par tous les moyens.
[ Lundi 30 avr. 2012, 00:03 | DOMactu.com | Par Karen Bourgeois ]
Pour rappel, c'est l'accord Bino qui est la cause de la grève qui touche l'usine de Gardel au Moule. Les ouvriers réclament son application « dans les termes prévus en 2009 ».

Mais patronat et salariés n'ont pas la même lecture de la clause de convertibilité. Le premier refusant la prise en charge de la totalité des 200€.

Une première réunion était donc prévue samedi entre syndicats patronal et salarial, élus, parlementaires et association des maires à l'Espace régional du Raizet.

Mais en l'absence des syndicats, elle a avorté. Et une seconde réunion a immédiatement été programmée pour le lendemain.

Et donc hier, seuls les signataires de l'accord étaient attendus, comme le voulaient les syndicats. Mais sur les dix syndicats signataires, seule la CTU s'était déplacée.

L'installation de la commission paritaire de suivi et d'interprétation de l'accord Bino n'a donc pas pu avoir lieue.

Le conflit est donc bel et bien en train de s'enliser. Les planteurs qui espéraient que la campagne sucrière reprenne aujourd'hui sont de plus en plus excédés.

« Trop, c'est trop. Nous avons travaillé toute une année. La richesse est bonne. Et force est de constater que la situation est suicidaire ».

Et d'ajouter : « Chacun va prendre ses responsabilités. Nous demandons aux Guadeloupéens de nous excuser. Mais nous devons réagir ».

Pour l'heure, aucune rencontre n'est prévue entre les différentes parties.
Karen Bourgeois - DOMactu.com
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