Alerte tsunami : la Guadeloupe peut mieux faire

Cet exercice a été initié par le groupe intergouvernemental de coordination du système d'alerte tsunami et autres risques côtiers dans la mer des caraïbes, et les régions adjacentes dépendant de la commission océanographique de l'UNESCO.

Au total, 33 pays de la zone y ont participé; un exercice qui n'impliquait pas, cette fois, les populations.

En revanche l'ensemble des services de secours, de coordination et de détection météo ainsi que le SDIS, la police, la gendarmerie et trois médias locaux étaient conviés à y participer.

Cet exercice consistait à tester la réactivité face à un tsunami. Les pays riverains de la mer des caraïbes ont reçu une alerte concernant un tremblement de terre de magnitude 7,6 situé au large des côtes des Iles Vierges Américaines. Le message a été diffusé par le centre d'alerte tsunami du Pacifique situé à Hawaii.

L'objectif était de calculer le délai d'alerte entre l'apparition du tsunami et le moment où l'alerte parvient aux media locaux, ce que l'on appelle en terme technique le cheminement.

"27 minutes" : c'est le temps qui s'est écoulé entre l'alerte et sa réception par les médias; un délai compris entre 20 et 25 minutes serait l'idéal.

Cela dit, un séisme fort et long doit être le premier indicateur pour les populations qui doivent alors quitter les côtes pour se réfugier dans un lieu situé à 10 mètres au dessus du niveau de la mer.

En conclusion, un séisme dont l'épicentre se situera au-delà de 200 kilomètres, donne le temps de déclencher une alerte.

L'estimation du délai d'alerte est un élément clé pour finaliser le plan de secours tsunami et elle conditionnera les méthodes d'alerte à l'avenir.