La varicelle sévit en Guadeloupe

L'épidémie de varicelle a débuté lors de la deuxième semaine de février en Guadeloupe, et lors de la dernière semaine en Martinique.

Cette infection virale très contagieuse, généralement bénigne, se manifeste principalement par une éruption reconnaissable de petites vésicules.

La varicelle est en général plus sévère chez l'adulte que chez l'enfant.

Elle peut être grave chez le sujet fragile ayant un déficit immunitaire ou chez la femme enceinte non immunisée ou chez le nourrisson de moins de 6 mois

Le Conseil supérieur d'Hygiène Publique de France ne recommande pas d'exclure les enfants atteints de varicelle des collectivités, tout en rappelant que la fréquentation d'une collectivité à la phase aiguë d'une maladie infectieuse n'est pas souhaitable.

Dans une collectivité fermée où se trouvent des personnes susceptibles de faire des formes graves, les personnes atteintes de varicelle doivent être isolées.

Le Conseil supérieur d'Hygiène Publique de France recommande de vacciner contre la varicelle dans les circonstances suivantes :
- la vaccination post-exposition, dans les 3 jours suivant le contage, pour les adultes (>18 ans) immunocompétents et en l'absence de grossesse et d'antécédents de varicelle
- la vaccination des professionnels de santé, des professionnels et de la petite enfance et des personnes en contact avec des patients immunodéprimés, sans antécédents de varicelle et dont la sérologie est négative
- la vaccination des adolescents de 12 à 18 ans sans antécédents de varicelle
- la vaccination des femmes en âge de procréer, après réalisation d'un test de grossesse négatif et sous contraception pendant les 3 mois suivant chaque dose de vaccin.

Si un cas de varicelle se déclare dans une collectivité, il est donc recommandé :
- aux enfants immunodéprimés,
- aux femmes enceintes
- aux adultes non vaccinés et sans antécédents de varicelle qui ont été en contact avec la personne malade, de consulter rapidement leur médecin traitant.


Image : Care Vox