Le Dr Félix Proto n’est plus

Grand homme politique, connu pour sa discrétion, le Docteur Félix Proto est entrée en politique en 1980.

Militant socialiste, proche de François Mitterrand, il s'était retiré après les élections régionales de 2010.

Président du Conseil Régional de 1986 à 1992, on lui doit la construction de sept lycées, du second pont sur la Rivière Salée et de la liaison port-aéroport.

Mais également le vélodrome de Gourdeliane, l'hémicycle du conseil régional. Sans compter la création du SAMU.

Félix Proto, médecin stomatologiste, a aussi beaucoup œuvré en ce qui concerne les avancées de la décentralisation.

Il était décrit comme un « humaniste, mélomane, progressiste, bâtisseur et visionnaire, engagé en faveur du développement de la Guadeloupe »

A l'annonce de sa disparition, les hommages se ainsi sont multipliés, dont celui de Josette Borel-Lincertin, présidente du conseil régional.

« Le Président Félix Proto a inlassablement œuvré pour faire de la Guadeloupe une collectivité engagée dans l'action publique au service de l'intérêt général ».

Et d'ajouter : « Socialiste émérite, il était un homme loyal, responsable. Il s'est tout au long de sa carrière réellement investi au service de son pays ».

Le Président du Conseil Général salue, quant à lui, la mémoire d'une figure emblématique de la vie politique et de la Gauche Guadeloupéenne.

« Un homme de caractère, de convictions et d'engagement qui vouait un amour profond à la chose publique et à la Guadeloupe ».

Pour Jacques Gillot, « la Guadeloupe perd l'un de ses plus valeureux fils, un musicien virtuose, passionné de culture et de communication, un grand Guadeloupéen tout simplement.

Et puis, le ministre des Outremers, Victorin Lurel, a fait part de sa tristesse et de son émotion après la disparition du Docteur Félix Proto.

« Il était porteur d'une ambition et d'une vision pour la Guadeloupe. Durant ses 6 ans à la tête du conseil régional, c'est lui qui en aura fait une collectivité majeure au service du développement et de l'aménagement du territoire ».

Et de conclure : « Je m'incline respectueusement devant sa mémoire en saluant un homme de convictions et de culture, volontariste et avide d'excellence pour sa terre. Je n'oublie pas le musicien talentueux qu'il était ».