Hausse des carburants

« Dans le cadre de la révision mensuelle des prix des produits pétroliers prévue par le décret n° 2010-1332 du 8 novembre 2010, qui dispose que ce sont les 15 premières cotations du mois qui doivent être prises en compte, les critères observés en juillet 2013 aboutissent aux constats qui suivent.

1 – Hausse de la moyenne des cotations du pétrole brut (Brent) de +4,2%

2 – Hausses de la moyenne des cotations du super de +3,9%, du gazole de +3,2%

3 – Hausse de la moyenne des cotations du butane de +8,6 %

4- Hausse du cours du dollar de +1,7 %

La révision des prix des carburants et du gaz s'appuie tous les mois, comme le prévoit la réglementation, sur les cours mondiaux des quinze premières cotations du Brent et des produits finis, ainsi que sur la parité euro/dollar du mois précédent.

En outre, le décret du 8 novembre 2010 et ses textes d'application prévoient, pour le calcul des prix de vente à la sortie de la raffinerie, une prise en compte des coûts de la Sara inscrits dans son budget.

L'ensemble de ces éléments, ainsi que les autres données inhérentes à la méthode de calcul des prix prévue par les textes, dont les facteurs de commercialité, aboutissent aux prix suivants à compter du 1er août 2013 à zéro heure :

1°/ - Pour les carburants routiers les prix maxima sont fixés comme suit :

- Super sans plomb : 1,60 euros/l soit + 4cts/l par rapport à juillet (1,56 euros/l)
- Gazole route : 1,41 euros/l soit+3 cts/l par rapport à juillet (1,38euros/l)

2°/ Pour la bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg, le prix maximum est fixé à 20,60€ au lieu de 19,96 en juillet 2013, soit une hausse de 0,64 €.

A titre d'information et de comparaison entre la France métropolitaine et la Guadeloupe, les prix moyens constatés des deux carburants routiers sont, pour le super sans plomb 1,54 €/l, et, pour le gazole 1,34 €/l.

Enfin, il est à préciser qu'en France métropolitaine, où les prix des carburants sont libres, la quasi-totalité des stations-services ne dispose pas de pompistes et, par ailleurs, celles dépendant des grandes surfaces de distribution alimentaire font du carburant un produit d'appel qui, à ce titre, est vendu pratiquement sans marge.

A l'inverse, toutes les stations de Guadeloupe fonctionnent avec du personnel sur les pistes (plus d'un millier), participant ainsi à un équilibre social qu'il convient de préserver dans une conjoncture difficile en terme d'emplois.

L'observatoire des prix et des revenus a été informé de ces évolutions ».