Hommage à Guy Konket, « un monstre sacré »

Les plus prestigieux maîtres du tambour-ka participent donc à ce concert-hommage à Guy Konket, « La Gwadloup malad' »

« Entre tradition et modernité », sur un déroulé d'une heure trente, les artistes revisiteront son répertoire, sous la direction artistique de Roger Raspail.

Ce grand événement est mis en scène par Antoine Léonard-Maestrati, metteur en scène de théâtre à Paris et au Festival d'Avignon.

Parmi les artistes présents aujourd'hui au Musée du Quai Branly, dans le 7e arrondissement de Paris :

- Jacques SCHWARZ-BART : « l'un des saxophonistes les plus en vue de la scène jazz mondiale actuelle. Originaire de Guadeloupe, il vit aujourd'hui à New-York ».

- Maître de cérémonie, Likibè SÉJOR, ami de Guy Konkèt, « avec lequel il a enregistré un album. C'est une voix de conteur et une voix sur les ondes des radios de Guadeloupe ».

- Dédé SAINT-PRIX : « auteur, compositeur, interprète. Spécialiste d'un genre musical ancré dans la culture martiniquaise, le chouval bwa ».

- Armand ACHERON est « le makè (marqueur soliste) le plus réputé de Guadeloupe. Il a été le compagnon de route indéfectible de Guy Konkèt ».

- Michel HALLEY est « l'un des plus proches compagnons de Guy Konket.
Michel Halley connaît toutes les subtilités du tambour, comme marqueur, boula et chanteur. Il est aussi à l'origine des mouvements musicaux identitaires : Takouta et Akiyo ».

- Jaklin ETIENNE est « membre de Fanm Ki Ka, ce groupe composé uniquement de femmes, héritières de l'esprit de Guy Konket. La polyphonie de Fanm Ki Ka a accompagné Guy Konket lors de ses obsèques ».

- Marianne MATHEUS. « Comédienne, chanteuse guadeloupéenne. Celui qu'elle appelait Guito était un ami proche pour lequel, elle fit de nombreuses fois l'ardente danseuse et la choriste ».

- Dominik COCO est « le porte drapeau de l'esprit Kako Mizik cette fusion des musiques racines. Originaire de la commune de Sainte-Anne en Guadeloupe, terre des chanteurs de veillée, l'un de ses titres phare Klé a Titine est un hymne au gwo ka et un salut à Guy Konket, auteur de cette chanson culte ».

- Nefta POETRY, « danseuse, poétesse et universitaire, cette jeune chercheuse question l'être au monde de l'homme noir ».

- Max DIAKOK est « l'un des danseurs de la scène contemporaine internationale avec lequel il faut désormais compter. Si Guy Konket chantait la vie des champs, Max originaire de la commune de Sainte-Rose, la danse. Celui qui caresse encore la peau du tambour a été l'un des choristes de Guy Konket ».

- Philippe MAKAÏA « compte parmi les précurseurs du gwo ka. Compagnon de route de Guy Konket pendant plus de 10 ans, sa solide puissance rythmique l'a conduit à accompagner de grands noms du jazz comme Pharoah Sanders, Bobby Few, Hamid Drake et plus récemment avec la chanteuse de gospel Liz Mac Comb ».

- René GEOFFROY, « sa personnalité et sa générosité, sa rigueur et son ouverture au monde font de ce gardien des traditions des chants de veillées des Grands Fonds de Guadeloupe, l'une des figures les plus attachantes de la scène et de la culture guadeloupéennes érudites des traditions de son île ».

- Franck NICOLAS, « compositeur, arrangeur, il est une figure de la scène gwo-ka, proche des travaux du penseur du gwo ka moderne Gérard Lockel ».

- Gérard POMER, « compagnon de route de Guy Konket dans la période Jabrun des années 70. Il est l'une des figures les plus appréciées des swaré léwoz ».

- Gilbert ANASTASE, « compagnon de route de Guy Konket à Paris, il fut aussi complice d'Henri Guédon. Chanteur du groupe Balkouta auprès de Dominique Tauliaut, cet adepte des veillées et du boulaguel fait partie de la mémoire du gwo ka quand cette musique se mélange avec le répertoire caribéen afrocubain ».

- Jony LEROND, dit Sòmnanbil, « jeune tanbouyé et chanteur. Particulièrement actif Particulièrement actif en Ile-de-France, il reste l'enfant des terres de Guadeloupe. Il est symboliquement le fils des maitres du gwo ka. Il trace la lignée de Guy Konket, chante l'âme du tambour à travers un répertoire qui lui est propre avec des titres comme Ton si ké bayif, Famn an nou ».