Guadeloupe | Environnement

Environnement : « des stratégies à l’action »

La 2e Conférence Internationale sur la Biodiversité et le Changement Climatique débute aujourd'hui, autour des problématiques propres aux RUP, PTOM et PEID.

[ mercredi 22 oct. 2014 | DOMactu.com | Par Sophie Moula ]

Les sujets d'intérêt commun à ces différentes régions se multiplient au fil des ans :

- disparition d'espèces et d'habitats
- propagation d'espèces envahissantes
- pollution des milieux naturels
- développement de l'économie verte et bleue
- recherche de solutions innovantes
- accès aux ressources financières

Après la Réunion, c'est donc la Guadeloupe qui accueille la Conférence Internationale sur la Biodiversité et le Changement Climatique.

Elle déroule en présence de :

- Orlando SMITH, Premier ministre du Gouvernement des Iles Vierges Britanniques
- Ségolène ROYAL, Ministre français de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie
- George PAU-LANGEVIN, Ministre des Outremer
- Braulio F. DE SOUZA DIAS, Secrétaire exécutif de la Convention sur la Diversité Biologique
- Nicolas HULOT, Envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la Planète

La Conférence aboutira à l'élaboration d'un plan d'actions afin de protéger le patrimoine naturel des RUP, PTOM et PEID, et favoriser les initiatives de coopération internationale.

RUP : Régions Ultrapériphériques d'Europe
PTOM : Pays et Territoires d'Outremer
PEID : Petits Etats Insulaires en Développement

Quelques chiffres :

BIODIVERSITÉ ET INSULARITÉ
- 3% : c'est la surface terrestre totale occupée par les îles qui abritent néanmoins une quantité disproportionnée de biodiversité, et notamment des espèces endémiques.
- 90% au moins des espèces d'oiseaux qui se sont éteintes au cours des 400 dernières années nichaient dans les îles.

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
- 2°C à 4°C : c'est la hausse thermique planétaire à anticiper d'ici 2100 d'après le GIEC
- 26 cm à 1m : c'est la hausse du niveau moyen des mers prévue d'ici 2100 par le GIEC
- 80% : c'est le taux de concentration de la biodiversité que représentent les territoires ultra-marins pour la biodiversité française.

PERTE DE BIODIVERSITÉ
- 25% : c'est le nombre de mammifères menacés d'extinction d'après l'UICN
- 1500 : c'est le nombre d'espèces végétales endémiques que contiennent les "points chauds" de la biodiversité identifiés par l'ONG Conservation International. Ces "points chauds" se caractérisent également par le fait d'avoir déjà perdu au moins 70% des espèces présentes dans leur état originel.

Sophie Moula - DOMactu.com

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