Trafic : 800 euros « pour rentrer » en Guadeloupe

Les investigations ont été menées par la Brigade Mobile de Recherche de la Direction Départementale de la Police aux Frontières.

Elles ont permis l'interpellation de plusieurs trafiquants, notamment à Saint-Domingue, mais également en Guadeloupe.

Ce réseau international permettait à des hommes et de femmes d'entrer sur le territoire français ou à destination de l'Espagne, via la Guadeloupe ou Saint-Martin.

La prévenue était donc jugée par le Tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre.

Résidant en Guadeloupe, elle participait à l'acheminement de compatriotes, avec la complicité de Dominicains basés à Saint-Domingue et en Espagne.

Elle a expliqué avoir accueilli 30 personnes l'an dernier, en provenance de Saint-Domingue, puis avoir conduit certains à l'aéroport pour la suite du « voyage ».

Pour cela, elle a été rétribuée 100 euros par personne.

Elle a également reconnu avoir démarché six Dominicaines résidant en Guadeloupe afin de les aider à faire venir les membres de leurs familles.

Mais ces personnes ne sont jamais arrivées, en raison du démantèlement du réseau à Saint-Domingue.

Pour ce « service, elle a touché 800 euros par personne. Au total, elle aurait ainsi gagné près de 3 000 euros.

Elle a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis et à 1 500 euros d'amende.