Une agression sexuelle «accidentelle» ?

Pour l'avocate du prévenu, la prudence doit être de mise dans une telle affaire, d'autant que « l'enquête a été bâclée ».

Par ailleurs, elle a déclaré regretter que plusieurs témoins n'aient pas été interrogés. Et n'a pas hésité à prendre pour exemple le procès Outreau.

Les faits jugés par le Tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre se déroulent en 2012 au cours d'une fête familiale au Lamentin.

Une enfant de 9 ans raconte à ses parents que son oncle, le frère de sa mère, s'est frotté contre elle et lui a touché les parties intimes.

Immédiatement le papa demande des comptes à son beau-frère. Le ton monte. Une plainte finit par être déposée.

Lors de son audition, mais également à l'audience, le tonton incriminé, inconnu de la justice, nie les faits qui lui sont reprochés.

Selon lui, il s'agit d' « un geste accidentel mal interprété » par sa nièce.

Agé d'une quarantaine d'années, il a finalement été condamné à 18 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve, avec une obligation de soins.