Les jeunes entreprises guadeloupéennes sur les traces de la Métropole

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : sur les 1 611 entreprises enquêtées au premier semestre 2006 alors qu'elles venaient d'être créées, 91 % était toujours en activité au bout d'un an. Ce chiffre est de 91,5 % en France hexagonale.

Au bout de trois ans il est de 66,8 % contre 65,9 % en métropole.
Les entrepreneurs hommes enregistrent des taux de pérennité d'environ 4 à 9 points supérieurs à ceux des femmes.

Par ailleurs, l'âge serait un facteur discriminant puisque les moins de 30 ans affichent des résultats inférieurs à leurs aînés. Ils sont inférieurs d'environ 7 points que chez les 30-40 ans, à la différence du niveau de diplôme qui n'entrerait pas en ligne de compte.

En effet, le taux de pérennité à un an est identique pour les non diplômés et les titulaires d'un diplôme de troisième cycle, il se situe à 93,1%.

Contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, les entreprises Guadeloupéennes sont toujours aussi dynamiques.