Guadeloupe | Faits divers

Les chanteurs Admiral T et Kalash devant la justice

Les deux Antillais seront jugés aujourd'hui devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. Ils sont accusés de violences contre des policiers et de rébellion.
[ Samedi 15 nov. 2014, 00:10 | DOMactu.com | Par Sophie Moula ]
Difficile encore aujourd'hui de connaitre le déroulement exact des événements. Mais la scène aurait été filmée par Jessica Campbell, la femme d'Admiral T.

Les avocats de deux chanteurs de dancehall ont, par ailleurs, déjà annoncé qu'ils porteraient plainte pour violences policières.

Les faits se produisent jeudi vers 2h quartier Bastille à Paris, quartier particulièrement surveillé car la femme du 1er ministre y habite.

Et dans lequel au même moment les sapeurs pompiers s'affairent car un incendie vient d'éclater.

Admiral T, Kalash, leurs compagnes et des amis, qui reviennent d'un restaurant, se trouvent en bas d'un immeuble où l'un d'entre eux réside.

La femme d'Admiral T, Jessica Campbell, est en train de les filmer en train de s'amuser. C'est à partir de là que les versions divergent.

Un homme aurait surgi, lui demandant ce qu'elle faisait avec son téléphone. Mais la jeune femme préfère ne pas répondre.

Selon une source proche de l'enquête, il aurait à ce moment là précisé être policier.

« Faux. Il lui a dit de dégager sans se présenter ». Puis, l'homme aurait bousculé la jeune femme, se serait emparé du téléphone pour le jeter par terre.

Kalash, Admiral T et leurs amis voient rouge. Le ton monte. Ils demandent des comptes à celui qu'il considère comme l'agresseur de Jessica Campbell.

Selon eux, c'est seulement à ce moment que l'homme décline son identité. Ce dernier appelle alors des renforts.

Il leur est reproché par les agents « un trouble à l'ordre public », « un refus d'obtempérer » et « un outrage. »

Les deux chanteurs ne se laissent pas faire. S'en suivent une altercation et une bousculade. Admiral T et Kalash sont finalement maitrisés et conduits au poste.

Après 48h de garde à vue, ils sont déférés devant un magistrat du parquet et placés sous mandat de dépôt.

Ils doivent être jugés aujourd'hui en comparution immédiate, devant le tribunal de Grande instance de Paris.
Sophie Moula - DOMactu.com