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Vers une sortie de crise ?

Une réunion s'est tenue hier à Basse-Terre à l'initiative de la Préfecture. Les parties présentes ont signé un relevé de décisions qui doit désormais être validé par la Générale Des Eaux. Le détail.
[ Vendredi 19 déc. 2014, 07:30 | DOMactu.com | Par Sophie Moula ]
Les signataires sont le Conseil général, le Conseil régional, Cap Excellence, le SIAEAG, la ville du Lamentin, la Communauté d'Agglomération du Nord-Grande-Terre et l'Etat.

S'agissant des dettes du SIAEAG envers ses différents prestataires qui s'élèvent à 23 millions d'euros, et causées par des arriérés de certaines collectivités, la répartition suivante a été proposée :

- Ville du Lamentin : 1,6 millions d'euros
- Cap Excellence : 8,5 millions d'euros
- Conseil général : 3 millions d'euros
- Conseil régional : 1,3 millions d'euros
- La Communauté d'Agglomération du Nord-Grande-Terre : 3,9 millions
- Le SIAEAG : 3,4 millions d'euros
- L'Etat : 1,3 millions

S'agissant de la dette du SIAEAG envers la Générale Des Eaux au titre de l'année 2014 qui s'élève à 15,3 millions d'euros, les collectivités se sont engagées à régler la totalité de cette dette au plus tard au 31 janvier 2015.

Sur ce montant, le Conseil général, le Conseil régional et l'Etat s'engagent à verser la somme de 5,6 millions d'euros au plus tard au 31 décembre 2014.

La répartition suivante a été proposée :

- Conseil général : 3 millions d'euros
- Conseil régional : 1,3 millions d'euros
- L'Etat : 1,3 millions

S'agissant de la continuité en approvisionnement en eau potable, à compter du 1er janvier 2015, le SIAEAG propose la négociation d'un contrat transitoire de 9 mois avec son actuel exploitant, la Générale des Eaux, dont la rémunération sera garantie par les collectivités départementales et régionales, et à défaut d'un accord, par la Région seule.

En cas de non accord du SIAEAG et de la Générale des Eaux sur cette proposition de contrat transitoire, le SIAEAG intègrera les 143 agents de la Générale des Eaux concernés au 1er janvier 2015, avec la garantie de leurs rémunérations.

Enfin, les parties signataires considèrent que ces propositions sont de nature à rassurer l'exploitant, garantir l'emploi des salariés concernés et actuellement mobilisés, et permettre que la Guadeloupe se retrouve un approvisionnement normal dans des délais très brefs.
Sophie Moula - DOMactu.com
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