Jean-Marc Mormeck : « Je sais ce que je risque »

« J'ai l'angoisse. Mais ça fait des années que je ressens cela et j'aime bien » a lancé à 42 ans Jean-Marc Mormeck.

« Les défis font partie de ma vie. Malheureusement, en France, et je suis Français, on se contente de participer. Moi, je ne veux pas avoir de regrets ».

Le boxeur guadeloupéen compte 37 succès et 5 défaites.

Mais il rêve toujours de remporter le titre de champion du monde des lourds, qui lui avait échappé en 2012.

« Franchement, Klitschko, c'est le meilleur. J'ai fait quatre ou cinq rounds contre l'homme le plus fort au monde depuis dix ans. J'ai eu ce courage. »

En tout cas, Mormeck est apparu hier très relâché lors de la pesée, avec un semblant d'attitude agressive pour les photos.

Aujourd'hui, il monte donc sur le ring du Palais des Sports d'Issy-les-Moulineaux, face à Mateusz Masternak, ex-champion d'Europe des lourds-légers.

« Je sais ce que je risque. Encore une fois, ce n'est pas lui qui m'a choisi, c'est moi qui l'ai choisi. Donc c'est moi qui ai choisi le danger ».

Et d'ajouter : « Je me sens bien. Cela se voit physiquement. Je suis à 89 kg. Ca fait un moment que je n'ai pas fait ce poids-là. J'ai bien travaillé, je suis affûté. »

Il est vrai que l'enjeu est d'importance : une ultime chance mondiale ou un retrait définitif des rings.

« Si je perds, c'est que je n'étais pas à la hauteur et j'arrêterais comme je l'ai dit » conclut Jean-Marc Mormeck.