Non-lieu définitif dans l'affaire de l'USL

Les faits remontent au 23 juillet 2008, quelques jours avant le prologue du 58e Tour cycliste de la Guadeloupe.

De retour d'un stage de préparation en Colombie, les coureurs de l'USL sont fouillés par la douane à l'aéroport Pôle Caraïbes.

Des produits suspects sont alors saisis. Puis, au siège du club, les enquêteurs découvrent du matériel de transfusion sanguine.

« L'affaire USL » peut alors commencer, avec en trame de fond un vent de suspicion de dopage sur l'ensemble du peloton guadeloupéen.

Dans la foulée, quatre coureurs de l'USL sont mis en examen : Boris Carène, Joann Ruffine, Daniel Bernal et José Sarmiento.

L'équipe est également exclue du Tour de la Guadeloupe. Les supporters et les dirigeants du club crient au complot.

De son côté, l'expert en charge du dossier, précise que les produits saisis devenaient illicites, si injectés par voie intraveineuse.

Or, cette méthode d'injection n'est devenue prohibée en France que deux semaines avant la dite-saisie. Donc, quand l'USL se trouvait encore en Colombie.

En février dernier, le procureur de la République de Pointe-à-Pitre avait demandé le non-lieu, « au bénéfice du doute ».

En l'absence de charges suffisantes, il a donc été suivi par le magistrat-instructeur. Le caractère non intentionnel a ainsi été retenu.