Destruction de 135 « kabrits »

« La lutte contre l'insécurité routière exige de prendre en compte le niveau de sécurité offert par les véhicules à moteur circulant sur le réseau routier ».

C'est pour cela que les autorités, policiers et gendarmes, saisissent régulièrement ces deux-roues modifiés, appelés « kabrits » en Guadeloupe.

Depuis le début de l'année, ce sont donc 135 d'entre eux qui ont été récupérés, certains toutefois après des accidents.

« En effet, l'analyse de leur implication dans les accidents révèle des défaillances dans le respect des règles élémentaires du code de la route ».

Et d'ajouter : « ces défaillances techniques sont dues à des modifications, apportées par l'utilisateur au niveau même de la structure du véhicule ».

Aussi, les contrôles permettent l'immobilisation et la mise en fourrière de cyclomoteurs dangereux arrêtés en infraction.

Dès lors, un délai de 10 jours est systématiquement accordé à leurs propriétaires pour une régularisation de leur situation.

Au-delà de ces 10 jours, les deux-roues concernés sont expertisés, comme le prévoit le code de la route, puis détruits après dépollution.

Hier, au Lamentin, ce sont donc 135 « kabrits », soit 16 tonnes de véhicules, qui ont été entièrement détruits