Les gérants de stations-service se disent « pris en otage »

« Nous sommes au milieu d'une guerre entre ces deux parties. A tout moment, nous pouvons être virés par les compagnies pétrolières » explique Patrick Collé.

Et le président de l'OPGSS de Guadeloupe d'ajouter : « C'est ce qu'ils menacent de faire si les arrêtés de méthode sont publiés ».

Le mouvement de protestation des gérants de stations-service, débuté jeudi dernier, se poursuit donc aujourd'hui.

Hier, hors réquisitions, treize stations avaient été ouvertes pour le grand public, mais ce ne sera pas le cas aujourd'hui

« Nous avons ouvert pour que les Guadeloupéens soufflent un peu. Mais aujourd'hui, l'ensemble des stations sera fermé ».

Par ailleurs, les sièges des compagnies pétrolières seront de nouveau bloqués, afin de perturber leur logistique.

« Nous sommes obligés de rester mobilisés. Nous sommes excédés. Il faut qu'ils se mettent autour d'une table pour trouver une solution.».

Et de conclure : « Nous sommes pris en grippe par la population alors que nous sommes des otages. Il faut que chacun prenne ses responsabilités ».