Derrière les barreaux pour agressions sexuelles

Les faits, qui auraient pu être jugés devant la Cour d'Assises, ont été traités par le Tribunal correctionnel sur accord des parties civiles.

Ces dernières souhaitaient, en effet, que la justice soit rendue rapidement. Le ministère public a ainsi requis la peine maximale pour ce délit, soit 7 ans de prison.

La première agression s'est déroulée le 29 juin 2010. Le prévenu rencontre sa victime, une vacancière, dans le bourg du Gosier.

Plus tard, ils se retrouvent sur la plage, à la pointe de la Verdure. Avant de se rendre dans un bar de r de Grand-Baie.

Mise en confiance, la jeune femme accepte ensuite qu'il la raccompagne au foyer où elle est hébergée à Montauban.

C'est là que le masque tombe. L'homme la frappe à coups de poings, la viole. Et bizarrement s'excuse et la conduit à l'hôpital.

Sérieusement blessée, notamment à l'œil, elle est opérée par les services médicaux. Mais elle perdra une partie de sa vision.

Rapidement interpellé, l'individu est mis en examen pour viol et est placé en détention provisoire le 2 juillet de la même année.

Le 14 octobre 2011, il obtient sa remise en liberté sous contrôle judiciaire. On en droit de penser qu'il a retenu la leçon.

Mais pas du tout. Le 21 février 2013, il est de nouveau accusé de viol, par une autre jeune femme de sa connaissance.

Le mode opératoire est identique. Alors qu'il lui propose de la ramener chez elle, il la conduit dans les Grands-Fonds du Gosier.

L'agression est violente. Il la viole à plusieurs reprises. Et là aussi, comme si rien ne s'était passé, il la ramène chez sa cousine.

Lors de sa comparution, l'homme, âgé de 30 ans, déclarera que les deux femmes étaient consentantes.

Pour les psychiatres, il est « impulsif, rebelle, refuse qu'on lui dise non et a une image dévalorisée de la femme, simple objet de plaisir sexuel » .

Il faut savoir que le prévenu avait déjà été condamné pour agression sexuelle sur mineure. Il avait écopé de 4 ans de prison le 14 janvier dernier.

Pour ces faits qui s'étaient déroulés en 2008, il a fait appel.

Cette fois, il a écopé de la peine maximale, 7 ans d'emprisonnement avec maintien en détention.