Chikungunya : 734 cas confirmés

Après quatre semaines de stabilisation, le nombre de cas hebdomadaire atteint son plus haut niveau depuis le début de la surveillance avec 295 cas durant la troisième semaine de mars.

Cela représente une augmentation de 18% par rapport à la semaine où le plus grande nombre de cas avait été observé.

Les prochaines semaines permettront de confirmer ou non cette progression.

Au total, 2 270 cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus en médecine de ville ont été estimés depuis le début de la surveillance.

Au total 734 cas probables ou confirmés de chikungunya sont recensés depuis le 24 décembre 2013.

Au CHU de Pointe à Pitre, 67 passages aux urgences pour chikungunya ont été identifiés par le dispositif Oscour dont 42 sont des enfants de moins de 15 ans.

Un pic de passages aux urgences est observé la semaine du carnaval, où le recours aux soins a probablement été orienté vers les urgences plutôt que vers la médecine de ville.

Au CH de Basse-Terre, 10 passages aux urgences pour chikungunya ont été rapportés depuis le début de la surveillance.

Un premier cas confirmé a été hospitalisé au CH de Basse-Terre. Au CHU de Pointe à Pitre, sept cas ont été hospitalisés depuis la semaine troisième semaine de janvier dont trois jeunes enfants.

Parmi ces huit cas hospitalisés, un cas est classé en forme sévère. Aucun décès n'est rapporté à ce jour.

Depuis le début de la surveillance, la circulation du virus gagne lentement du terrain, même si cinq communes sont encore épargnées.

Les incidences communales les plus élevées concernaient Grand Bourg, Goyave et Baie-Mahault.

La répartition spatiale de l'intensité de la circulation virale évolue donc au fil du temps.