Ckikungunya : baisse des cas

Les prochaines semaines permettront de confirmer ou non cette diminution.

Au total, 476 cas probables ou confirmés de chikungunya sont recensés depuis le 24 décembre 2013.

A partir la troisième semaine de février, les prélèvements biologiques sont désormais acheminés vers l'Institut Pasteur de Guadeloupe.

Il remplace le CNR des Arbovirus basé à Cayenne ce qui pourrait améliorer les délais d'obtention des résultats biologiques.

Aucun cas probable ou confirmé n'a été hospitalisé au CH de Basse-Terre. Au CHU de Pointe à Pitre, sept cas ont été hospitalisés dont trois jeunes enfants.

Parmi ces sept cas hospitalisés, un cas est classé en forme sévère, un cas en forme inhabituelle et cinq cas en forme commune de la maladie.

Aucun décès n'est rapporté à ce jour.

Depuis le début de la surveillance, la circulation du virus gagne lentement du terrain. Désormais 4 cas probables ou confirmés ont été enregistrés à Grand Bourg.

Parmi l'ensemble des cas probables ou confirmés enregistrés depuis le début de la surveillance, 55% résident à Baie-Mahault.

Neuf communes dont Les Saintes et La Désirade sont toujours épargnées par le virus

Après une stabilisation du nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de chikungunya durant quatre semaines, une diminution est observée en 3ème semaine de février qui doit être confirmée les prochaines semaines.

Après une progression du nombre hebdomadaire de cas probables ou confirmés jusque début février, une diminution est également observée à partir de la deuxième semaine de février.

Cependant, les données des 2e et 3e semaines de février sont à consolider.

Du point de vue de l'extension géographique, seules 9 communes restent indemnes du virus dont Les Saintes et La Désirade.

Marie-Galante est désormais impactée. Le foyer de transmission sur la commune de Baie-Mahault reste toujours très actif.

Ces éléments confirment une circulation toujours active du virus en Guadeloupe mais qui reste pour l'instant dans la situation épidémiologique d'une transmission autochtone modérée du virus, correspondant à la phase 2 du Psage.