Chlordécone : 4 espèces susceptibles d’être contaminées

L'arrêté préfectoral du 26 juin 2013 réglementant la pêche et la commercialisation des espèces dans certaines zones maritimes, du fait de la contamination à la chlordécone, a donc été modifié.

Aussi, dans l'arrêté du 28 février 2014 quatre espèces supplémentaires sont identifiées comme pouvant être contaminées :

- Le crabe à barbe

- Les astrées

- Les huitres de palétuvier

- Le poisson lion

Par ailleurs, la pêche de l'oursin blanc est interdite depuis le 15 janvier, conformément aux dispositions de l'arrêté du 19 août 2002.

« Il convient de préciser que les zones géographiques d'interdiction totale ne changent pas » souligne la Préfecture.

Seules quatre nouvelles espèces sont interdites à la pêche dans la zone d'interdiction partielle ».

Une plaquette d'information va ainsi être diffusée à destination des pêcheurs, qu'ils soient professionnels ou plaisanciers.

Il s'agit de leur permettre de mieux appréhender les zones où ils pêchent et d'identifier les espèces à risque.

Cette plaquette est également téléchargeable sur le site de la DAAF, la Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt : daaf971.agriculture.gouv.fr.

« Les zones concernées par ces mesures de restriction ne représentent que 5% des zones de pêche guadeloupéennes » ajoute la Préfecture.

En dehors de celles-ci, la pêche de l'ensemble des espèces reste possible et sans danger en ce qui concerne la chlordécone.

Les analyses réalisées par les services de l'Etat en 2013 se sont révélées satisfaisantes dans 100% des cas pour les poissons pêchés en dehors des zones à risque.

« Ces données confirment que la contamination par la chlordécone reste en Guadeloupe circonscrite à un secteur d'étendue très limitée ».