Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas fait parler d'eux, les représentants des syndicats de banques de Guadeloupe, Martinique et Guyane entendent bien attirer l'attention dans le cas ou la décision de la cour d'appel de Paris ne leur serait pas favorable le 26 Octobre prochain.
C'est que ces syndicalistes avaient émis leur « droit d'opposition » après la signature par d'autres syndicats d'une convention collective lors du précédent conflit de 2004.
Une partie de cette délégation syndicale n'avait pas compris à l'époque, la motivation de leurs homologues à vouloir signer une convention qui supprimait selon elle, les 40%, les points de diplômes, les points d'ancienneté et les points de langues.
Portée en justice, cette affaire pourrait donc évoluer à la fin de ce mois après l'arrêt de la coup d'appel de Paris.
Les syndicalistes qui dénoncent la convention signée se retrouvent d'ailleurs à Pointe à pitre afin de convenir d'une stratégie en fonction des éléments remis par le tribunal.
L'idée d'une mobilisation est de toute façon envisagée, car selon ces syndicats « l'on ne sait jamais à quoi s'attendre avec la justice ».
Quelle forme prendrait cette réaction, on ne sait pour l'heure puisque les représentants des syndicats en question entendent bien obtenir gain de cause auprès du tribunal et donc remettre en cause le texte signé en décembre 2004.