Le 8 décembre dernier, les services vétérinaires font une descente dans un restaurant qu'ils suspectent de faire un trafic de viande. A l'aide de la police nationale, ils se rendent dans l'établissement, qui affichait selon la rue d'entrée, une enseigne de boucherie ou de restaurant.
A l'arrière de la boutique, ils découvrent un abattoir, dont les conditions d'hygiène ne sont pas respectées. Plusieurs peaux de cabris sèchent dans la même pièce où se trouve la viande, et ils retrouvent même des carcasses d'animaux.
Le restaurateur a avoué, qu'il tuait lui-même les cabris à l'arrière de l'entreprise et revendait la viande ou l'utilisait pour servir ses clients au restaurant.
La viande a été saisie et un procès verbal de délit a été dressé à l'encontre du patron. Il encoure une peine de 2 ans de prison ferme et 15 000 euros d'amende.
Rappelons que depuis le 5 octobre 2006, afin de préserver la santé des consommateurs, l'abattage clandestin est interdit.