Journée noire, la Martinique roule au pas

L'objectif : ralentir la circulation automobile de Carrère au Lamentin, un peu avant l'aéroport jusqu'à Fort-de-France, à la Direction Départementale de l'Equipement ( DDE ) et à la Direction Départementale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes ( DDCCRF). Les camionneurs affiliés au Syndicat des Transporteurs Professionnels de la Martinique souhaitent une « revalorisation de leur pouvoir d'achat ». Ils dénoncent les pratiques financières qui ne tiendraient pas compte de l'augmentation des prestations incontournables pour la professions : entretien des véhicules, carburant.Autre revendication la présence sur les routes de transporteurs jugés « illégaux ».

On peut réagir en s'étonnant de cette « coutume » martiniquaise de prendre la route comme levier d'action et outil pour se faire entendre.

Ne peut-il pas y avoir une concertation préalable avant d'aboutir à cette gêne que subit le travailleur qui va du Sud vers le Centre de l'île ? Quel est l'impact réel de ce type d'action ? Il semble qu'il perturbe surtout le citoyen et peut être pas les décideurs que l'on essaye d'interpeller.

A Fort de France aussi .

Ce mercredi 11 octobre 2006 fut une journée noire pour le transport, le personnel de la Compagnie Foyalaise de Transports Urbains avait également arrêté le travail pour réagir à l'agression d'un de leurs collègues. Le travail devrait reprendre ce jeudi. Ils réagissent par rapport à la multiplication des agressions physiques et verbales sur les agents. Une réunion de « crise » a été organisée avec les partenaires : président et directeur de la CFTU, service de la Mairie de Fort-de-France. Des solutions préventives ont été envisagées notamment pour la promotion de la CFTU dans les quartiers, spécifiquement auprès des jeunes.