Martinique | Société

8 ans de prison pour un compagnon jaloux et violent


La cour d'assises a condamné l'homme à 8 ans de prison
La cour d'assises vient de condamner un homme à 8 ans de prison. En 2003, il avait poignardé sa compagne parce qu'il la soupçonnait de lui être infidèle. En 1990, il avait tué un bébé d'un an dans des circonstances effroyables.
[ Lundi 23 oct. 2006, 05:12 | DOMactu.com | Par Julien Caspago ]

Nous sommes le 16 novembre 2003 et ce soir-là, les choses iront très vite. A 40 ans, la femme est couchée dans son lit visiblement en train de dormir, sauf que c'est à ce moment que l'individu vient lui demander des explications. C'est que l'homme ne comprend pas les raisons du séjour en Guadeloupe dont elle rentre à peine et puis surtout il y a cet appel téléphonique qu'elle venait de recevoir quelques heures plus tôt et pour lequel, elle se serait discrètement éloignée.

Apparemment dans le doute, il plante un couteau dans la poitrine de sa compagne et selon la victime ne soucie guère de son sort.

Grièvement blessée, elle sera prise en charge par les secours et son état de santé nécessitera plusieurs semaines d'hospitalisation.

Dans el box des accusés, l'homme a tenté d'expliquer qu'il ne voulait pas la tuer mais simplement lui réclamer des informations sur la suite de leur relation, il affirme qu'il voulait juste « l'intimider » pour savoir si oui ou non, elle lui était infidèle.

Difficile pour cet homme de faire comprendre à la cour qu'il n'est pas violent quand on sait que dans le passé, il a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle. Il avait été reconnu coupable du décès d'un bébé d'un an qu'il ne supportait plus d'entendre pleurer. Les dernières heures de l'enfant furent terribles, puisqu'il avait reçu des coups de meubles à la tête, une cigarette allumée dans la bouche avant d'être étouffé.

Ces faits remontent à près de 20 ans mais les jurés de la cour d'assises ne peuvent restés insensibles à cette histoire tragique. Ils condamneront l'accusé à 8 ans de prison en se basant tout de même sur la plaidoirie de son avocat qui s'est attaché à démonter que son client avait besoin « d'être soigné » pour son passé douloureux.

Julien Caspago - DOMactu.com
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