Les faits remontent à 6 ans. Un jeune adolescent était amené au CHU de la Meynard suite à un accident de scooter des mers. Après l'opération, le jeune homme est décédé.
Maîtres Raphaël Constant et Fabrice Merida défendaient la partie civile et cherchaient à comprendre la ou les causes de décès du jeune homme. Après les débats de cette audience, la famille n'a toujours pas eu de réponses.
Si le chirurgien est revenu sur la prise en charge du malade et a présenté de façon très technique les actes médicaux qu'il a pratiqué, il n'a pu fournir d'explications lors de son exposé. Il a toutefois évoqué la drépanocytose dont souffrait le jeune homme sans établir de cause à effet.
Le chirurgien, praticien depuis 13 ans, a mis en avant l'urgence des soins et la nécessité de soulager les douleurs de la victime. Il n'a donc pas pu faire effectuer les examens préalables à l'opération (scanner, etc.). L'affaire a été mise en délibéré.
Elle vient s'ajouter à quelques autres qui prouvent que les familles n'hésitent plus à attaquer en justice les praticiens pour obtenir des informations et, le cas échéant, des réparations.