Depuis quelques jours, il règne comme une certaine tension sur le ponton de Fort de France, là ou des dizaines de personnes embarquent chaque jours à bord de l'unes des vedettes maritimes qui desservent la pointe du bout aux Trois-Ilets.
Les transporteurs des vedettes « Madinina » ont apparemment du mal à s'entendre avec leurs concurrents des « pétrolettes du soleil ».
Chacun voulant évidemment attirer le plus de clientèle possible, conséquence: l'on en arrive presque à l'affrontement parfois.
« Pour éviter ce genre de situation, il faudrait que tous les acteurs de la désserte maritime respectent le cahier des charges » affirme Eric MONGERAND, le responsable d'exploitations des vedettes Madinina.
De son côté le président des pétrolettes du soleil a une toute autre lecture de l'affaire,
Glenn Jean-Joseph estime que « le cahier des charges est obsolète » et pointe du doigt les agissements des salariés de son concurrent.
Le problème est qu'en attendant, sur les pontons d'embarcation, la pression des commandants de bord des vedettes est perceptible et il n'est pas dit que les client supportent longtemps de « voyager » dans ce contexte.