Crise de la banane, vers des espoirs de solutions

Dans la profession, cette rencontre était devenue presque inespérée, tant le secteur ne cesse de connaître de véritables bouleversements depuis des années.

A Paris, ce lundi tous les espoirs étaient donc permis pour les acteurs de la filière, autour de la table du « dialogue », les différents représentants des pays Afrique Caraïbes Pacifique (A.C.P) qui sont au nombre de 19, ainsi que les délégués des pays européens qui ne voulaient rater cette rencontre sous aucun prétexte, c'est de l'avenir de ce pan du secteur économique dont il en dépend.

Il s'agissait donc de tirer les conclusions du tarif douanier fixé à 176 euros la tonne depuis le 1^er janvier 2006 pour la vente de la banane dollars.

Les représentants des pays européens et ACP se sont donc mis d'accord sur le fait de maintenir ce tarif mais aussi et surtout rester vigilant en ce qui concerne la production des pays ACP , car l'intérêt est d'abord d'éviter la surproduction et par conséquent la concurrence déloyale avec la banane dollars qui arrive tout droit de l'Amérique du sud.

« C'est un premier pas qui devrait permettre de sceller la voie du dialogue et de l'entente pour avancer » s'est accordé à dire Eric de Lucy, le président de l'union des producteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique, tout en précisant que « l'essentiel aujourd'hui est de lutter contre l'inégalité flagrante face à nos concurrents et donc trouver les forces de le faire ensemble.

De nouvelles réunions pourraient se tenir dans les prochains à l'initiative un nouvelle, comme c'était le cas d'ailleurs ce lundi du ministère de l'agriculture français.