Conducteur de bus en ville : métier à risques

Autour de la table, les élus de la mairie de Fort de France, ceux de la Communauté d'Agglomération du Centre de la Martinique (CACEM), des représentants de la police, de la direction de la Compagnie Foyalaise des Transports Urbains (CFTU) et surtout les chauffeurs.

C'est que ces derniers affirment travailler dans de « terribles conditions » sur le réseau Mozaik.

Les agressions se multiplient, et le nouveau cas de vendredi dernier au quartier Langellier-Bellevue de Fort de France n'est pas venu atténuer leur colère.

Un bus pris pour cible par des jeunes avec en prime des jets de cailloux, « trop c'est trop » pour les syndicats de la CFTU qui affirment de pas bénéficier du « soutien » des autorités.

Ce qui n'a pas manque de faire bondir, Catherine Conconne, l'adjointe au maire de Fort de France qui assistait à la rencontre qui a détaillé toutes les mesures mises en place par la municipalité.

Visiblement, l'intersyndicale souhaite des solutions « concrètes » qui permettraient de retrouver une certaine « sérénité ».

Peut-être plus un problème de société, toujours est-il que les représentants du personnel prévoient de rencontrer le procureur de la république.