La maison de retraite ou régnait l'angoisse

C'est la plainte d'une employée de cette maison de retraite des Trois-Ilets qui a tout déclenché.

En accusant son directeur d'harcèlement moral et sexuel, elle ne pensait certainement pas être à l'origine d'une vaste enquête menée par les gendarmes.

Les militaires remonteront des années de « fonctionnement douteux » de la part du gérant de la structure, non seulement vis à vis de ses employés mais aussi envers ses patients.

Des plaintes qui se généralisent à tel point que l'homme se retrouve aujourd'hui face à des poursuites pour agression sexuelle, harcèlement moral, non assistance à personne en danger et abus de biens sociaux.

L'affaire ne s'arrête pas là, puisque l'épouse de cet individu serait aussi impliquée dans les mauvais traitements infligés parfois aux occupants de la maison de retraite. Cette femme aurait aidé son mari à attacher des patients alors qu'aucune prescription médicale ne le stipulait.

En fait, la justice s'intéresse à ce couple pour une certaine « mauvaise gestion » du centre qui accueillait des dizaines de personnes âgées depuis des années.

Le gérant de la maison de retraite a déjà été placé en détention provisoire, alors que sa femme a été placée sous contrôle judiciaire.

La justice a aussi nommé un administrateur pour gérer les affaires courantes de structure, ou règne la stupeur depuis la diffusion de ces tristes informations