Pour la commission, l'aide financière directe de 280 millions d'euros doit être attribuée directement aux producteurs, ce qui implique la disparition des aides compensatoires attendues jusque là.
Avec cette réforme, les producteurs seraient certains de « coller » aux évolutions du marché et se verraient ainsi soutenus de manière directe et plus conséquente.
A Bruxelles, il est indéniable que l'on tente de réduire les dépenses du budget communautaire.
La commission indiquait hier que ces dépenses liées à la banane avaient représenté plus de 240 millions d'euros en 2005.
Cette proposition de réforme serait valable dès 2007. Il est à penser que les négociations devraient aller dans le temps, avant une mise en place définitive de cette évolution, même si dès hier les producteurs saluaient cette enveloppe budgétaire allouée en attendant cependant des « précisions » sur les points précis qui encadrent cette réforme.