Le moins que l'on puisse dire c'est que cette information délivrée hier par le ministère de l'infrastructure au Venezuela n'apporte pas vraiment de nouveautés dans le lot d'éléments mis en avant par les différents enquêteurs.
Selon les premiers éléments fournis par le Venezuela, l'enquête confirme l'hypothèse que "les réacteurs étaient en marche quand l'appareil a percuté le sol" et il est également établi que les conditions météorologiques étaient très mauvaises pendant une très longue durée.
L'enquête, à laquelle participent la France, la Colombie et les Etats-Unis, pays où a été construit l'avion accidenté, est terminée aux trois-quarts, mais il reste notamment à effectuer des expertises telles que la simulation de vol.
Le 16 août 2005, en pleine nuit, un avion de la compagnie colombienne West Caribbean, qui reliait Panama à Fort-de-France, s'est écrasé au nord du Venezuela.