RMI : « Entre solidarité et assistanat », Michel Rocard lance le débat

En arrivant à Fort de France hier soir, Michel Rocard, ancien premier ministre et député européen savait qu'il arrivait dans un département où le RMI constitue une prestation sociale essentielle pour beaucoup de martiniquais.

Entre solidarité et assistanat, le débat n'est pas nouveau, même vingt ans après la mise en place de ce dispositif sensé contribué au retour à l'activité professionnelle.

Pourtant, selon lui « le RMI n'a jamais été fait pour faciliter l'insertion des jeunes, l'idée était de ne pas interférer avec les dispositifs spécifiques d'aides aux jeunes en formation professionnelle et à la recherche d'un premier emploi » a indiqué le socialiste dans un entretien accordé hier au journal, France-Antilles.

Michel Rocard expliquait dans le quotidien que "le RMI est une aide à la réinsertion des adultes valides de plus de vingt-cinq ans sortis du marché du travail ". Il affirme que plus d'un million de personnes en France bénéficie du RMI, département d'Outre-Mer compris.

On est en droit de ce demander alors si les objectifs de base sont réellement atteints, et là le député européen affirme que les choses ont beaucoup évolué et que de toutes façons, les gouvernements en place depuis son mandat de premier ministre, ont toujours fait en sorte de développer les mesures qui encadrent ce dispositif.

Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de préserver cet acquis social, fondamental dans notre société.

Dans cette optique, Michel Rocarddonnera une conférence-débat, ce vendredi 22 septembre à 18 heures à l'hôtel Batelière à Schoelcher, sur le thème « Entre solidarité et assistanat, vingt ans après, le RMI a t il atteint ses objectifs ? ».

La réflexion est lancée à l'occasion de cet échange qui devrait réunir les acteurs sociaux du département.