Les acheteurs de tomates voient rouge.

« Jamais la tomate n'aura été aussi chère », un constat qui revient souvent dans les discussions à tel point que certains se sont résignés à ne plus en acheter et du coup, il apparaît que même dans les restaurants il n'est pas rare de s'entendre dire par le serveur « que le plat affiché sur la carte est disponible mais ne pourra être servi que sans .la tomate »

Dans les rayons des fruits et légumes des commerces, le constat est implacable : 5, 6, 7 parfois même 8 euros le kilo, de quoi opter pour des salades à forte composante de légumes verts.

Si du côté de la clientèle on ne comprend pas cette soudaine augmentation, au sein de la profession agricole, l'on avance des questions d'ordre météorologiques, le mauvais temps et les pluies de ces derniers jours expliqueraient en partie l'augmentation des coûts de production, mais de l'avis de groupements d'agriculteurs, l'on avance surtout la présence d'une bactérie dans les tomates locales depuis plusieurs mois, ce qui contraint à mettre tous les moyens en ouvre pour lutter contre le développement du phénomène.

Il n'empêche que pour les portes-monnaies, le contexte mériterait vite d'évoluer.

Les agriculteurs ont bon espoir d'un « retour à la normale » dans les prochaines semaines.