Banane : la tension monte entre planteurs guadeloupéens et martiniquais

Tout a commencé par la prise de position des producteurs guadeloupéens qui estiment être « lésés » dans l'attribution européenne des aides à la production.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la tension monte quelques semaines avant la réunion à la commission européenne qui devrait déterminer le montant global attribué à a filière pour les prochains mois.

Ce qui pose problème concrètement, c'est l'attribution récente d'une aide de 129 millions d'euros aux producteurs antillais, sauf que du côté Guadeloupéen, l'on souhaiterait obtenir un montant du même ordre pour l'exercice de l'année écoulée.

Ce que ne peuvent admettre, les producteurs martiniquais qui estiment que si la commission européenne allait dans ce sens, ce serait « défavoriser » les martiniquais puisque la ventilation de l'aide européenne serait évaluée à près de 800 euros la tonne pour chaque producteur guadeloupéen quand on sait que leurs collègues martiniquais toucheraient entre 200 et 400 euros par tonnes, selon l'affirmation des producteurs de martinique.

Qui dit vrai dans ce dossier, une chose est sure, la polémique est croissante et la bataille de chiffres certainement loin de s'atténuer.

Autre exemple, l'évaluation de la production globale guadeloupéenne qui serait « loin d'être exacte » selon les martiniquais qui estiment que ce ne sont pas les 100 000 tonnes annoncées qui sont produites dans l'île sour mais à peine 40 000 tonnes de banane.

Les réunions se sont multipliées de part et d'autres ces derniers jours, dans chaque camp la réflexion progresse pour arriver à convaincre la commission européenne des « meilleurs arguments »