Turbulences aux comptoirs d'Air France

C'est donc une longue queue immobile qui était visible devant les comptoirs d'Air France. Près de 300 passagers étaient en attente. Finalement, ce sont les cadres, qui venus de d'autres agences, ont effectué l'enregistrement des passagers. Le départ du vol était programmé aux environs de 21 heures.

Ce débrayage fait suite à un licenciement de deux salariés présents depuis plus de 30 ans dans l'entreprise.

Les représentants syndicaux de la compagnie, intervenaient sur les médias pour protester contre ces licenciements pour faute grave.

Jean-François Fauveau, directeur régional d'Air France précisait que la direction n'avait pas reçu de préavis de débrayage ou de grève. Et, qu'il ne s'agissait pas d'une « surprise », il ajoutait que « c'est une réaction du personnel ému. Lors d'une interview télévisée, il signale que ces licenciements sont des « licenciements de principe » suite à des pratiques tarifaires frauduleuses que la direction ne saurait tolérer. Il renchérit en signalant qu'il n'y aurait pas « l'ombre » d'une discussion sur ces principes.

Une séance de travail devrait avoir lieu ce jeudi . Les syndicalistes précisaient que le mouvement pourrait durer en cas d'insatisfaction tout en appelant au respect du dialogue social.

Ce incident intervient alors qu'une discussion a eu lieu en France hexagonale entre le PDG d'Air France et les élus. Elle visait à faire le point sur la mise en place des nouveaux avions qui induisent des pertes en place :

- de 22 à 14 sièges en Club

- de 74 à 50 sièges en Alizés.