Jacqueline Perrin surnommée « la dominicaise » au Moule, est divorcée. Titulaire du RMI elle touche 700 euros par mois et doit élever ses deux enfants, âgés de 20 et 15 ans. Seuls des petits jobs de repassage lui permettent de temps à autre de joindre les deux bouts.
Une situation qui va conduire cette femme de 47 ans à la faute.
Elle décide de vendre à son domicile du crack.
Pendant deux ans, elle arrive à toucher certains mois, le double de ce qu'elle peut gagner légalement.
Jugée dans le cadre de la procédure de comparution immédiate, Jacqueline Perrin se défend en précisant qu'elle a honte et qu'elle ne le refera plus.
Mais le parquet se veut sévère et requiert une peine de deux ans de prison ferme.
L'avocat de l'accusée dénonce les réquisitions, arguant que sa cliente n'a pas d'antécédent judiciaire et que c'est sa précarité qui l'a conduite à faire un tel commerce.
Le tribunal tranche et condamne « La dominicaise » à deux ans de prisons dont une année avec sursis.