Billets d'avions : plus de transparence sur les taxes !

Ces redevances, qui correspondent aux frais liés à l'atterrissage et au décollage des avions, à leur stationnement, à la sécurité et à l'accueil des passagers, représentent entre 4% et 8% des coûts totaux des compagnies. Sur ces coûts, seuls ceux d'accueil et de sécurité sont répercutés sur les passagers.
Selon l'Association internationale du transport aérien (IATA), 15 des 25 aéroports les plus chers dans le monde sont européens, avec des palmes pour Paris (Roissy et Orly).

Voilà l'une des explications au prix excessif d'un vol transatlantique entre Pointe-à-pitre et Paris.

La Commission proposera mercredi une loi fixant "des principes communs" pour le calcul des redevances aéroportuaires, actuellement réglementées uniquement au niveau national, a expliqué mardi à l'AFP une source européenne.
Sa directive ne s'appliquera qu'aux aéroports voyant transiter plus d'un million de passagers par an ou plus de 25.000 tonnes de fret.
Avant tout, la Commission veut les contraindre à une plus grande transparence. Elle souhaite notamment qu'ils consultent systématiquement les transporteurs avant la construction de nouvelles infrastructures et, quoiqu'il arrive, au moins une fois par an.

Si les taxes aéroportuaires baissent, les voyageurs devraient en voir les conséquences sur les prix des billets d'avions.