Le maire de la commune du Macouba, Sainte-Rose Cakin est poursuivi pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d'autrui par manquement délibéré aux règles de sécurité. Oui car en tant que chef d'édilité, le premier concerné par des affaires publiques comme celle-là est en premier chef l'élu.
Dans ce dossier complexe, il est reproché au maire de ne pas avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité aux abords de la structure municipale qui attirait chaque jour des dizaines d'habitants du Macouba. L'on signale d'ailleurs plusieurs incidents en amont de la noyade de la petite Wilina.
La petite fille de 9 ans s'est noyée en janvier 2004 suscitant une vive émotion dans toute la commune même si certains avançaient le manque de vigilance des parents quand on sait qu'un panneau indiquait que la baignade était non surveillée.
En tout état de cause, c'est à Paris qu'a été délocalisée cette affaire, en raison de la citation à comparaître de 3 représentants de l'état, le préfet et 2 sous-préfets de l'époque afin d'entendre leurs explications sur al responsabilité qu'avait a joué l'état dans la sécurisation des lieux.
Ce lundi, un nouveau rendez-vous donc à Paris pour les principaux protagonistes de cette affaire qui s'étaient quittés en juillet 2006 sur un vice de procédure.