Martinique | Santé

« Maladresses » d'une gynécologue lors d'un accouchement, la praticienne est relaxée

C'est une procédure longue de 10 ans qui a progressé quelque peu un peu devant la cour d'appel de Fort de France. Cette dernière a relaxé le docteur Dispagne, dans une affaire empreinte d'émotions et d'interrogations.
[ Vendredi 16 févr. 2007, 01:27 | DOMactu.com | Par Florian Labre ]

Comment autant de zones d'ombres ont pu alimenter l'instruction de cette affaire tout au long de ces dernières années.

Il faut dire que dans ce dossier l'ancienne directrice de la clinique Pasteur est impliquée au même titre que la gynécologue car toutes deux étaient poursuivies pour des maladresses, des négligences et des manquements de sécurité au moment de la naissance de la petite Andréa. Cette fille aujourd'hui âgée de 11 ans est handicapée, elle souffre d'une incapacité permanente partielle d'au moins 80 %.

On se rappelle qu'en première instance, le tribunal correctionnel avait condamné la gynécologue à 1 an de prison avec sursis et 10 000 euros d'amendes.

Aujourd'hui Christiane Dispagne est totalement mise hors de cause dans cette affaire aussi bien sur le plan civil que pénal, ce qui n'a pas manqué de satisfaire son avocat, maître Philippe Edmond Mariette, qui a estimé que justice était rendue dans ce dossier.

S'agissant de l'arrêt concernant Monique Lancry, l'ancienne directrice de la clinique Pasteur, la cour d'appel a préféré reporté sa décision dans l'attente des résultats d'une expertise plus poussée autour des conditions de développement de la petite Andréa.

Florian Labre - DOMactu.com
Les commentaires ne sont plus disponibles pour les articles de plus de 21 jours