Pour cette mobilisation six syndicats se sont donnés rendez-vous devant le rectorat dès 9 heures, à Grand-camp. Elles attendent l'ouverture de négociations d'ailleurs avec le rectorat pour préparer la prochaine rentrée. Le recteur aura alors la charge de faire remonter leur revendication.
Hier sur RCI, Frédéric Régent de la FSU parlait de problèmes récurrents et qu'il était question également de s'inviter dans la campagne présidentielle. Pour faire comprendre aux candidats que les syndicats ne resteraient pas les bras croisés. Des candidats comme Sarkozy, Royal ou Bayrou qui ont déjà marqué un point en se prononçant pour la suppression du décret Robien qui est très contesté. Il prévoit la suppression de l'heure de décharge pour les enseignants de terminale avec des classes de 35 élèves et instaure la bivalence des enseignants, à savoir leur aptitude à enseigner plusieurs matières.
Concernant les revendications locales, un plan d'urgence du bâti local est réclamé par les syndicats. Il faut que les établissements de plus de 600 élèves soient supprimés et les autres remis aux normes. En raison de ce mouvement de deux jours, des perturbations comme vous le disiez sont à prévoir dans les établissements du 1er et du second degré.