Pour y voir plus clair, il faut remonter à 1999 au moment ou la Commission Départementale d'Equipement Commercial (CDEC) donne son accord aux sociétés Dolibam et Balemi qui appartiennent toutes les deux au groupe Bernard Hayot, pour l'autorisation d'équipement commerciale du projet de Génipa à Ducos.
A l'époque, la CDEC est loin de s'imaginer tous les rebondissements qu'engendrera cet accord.
Désormais, c'est le goupe Parfaite notamment propriétaire des hypermarchés Hyper U d'acajou et de fort de France qui estime que cette autorisation avait été donnée en fonction d'éléments "incomplets" comme le révélait récemment Radio Caraibes International.
Le problème est simple, en accordant cette autorisation d'exploitation, la CDEC permettrait selon le groupe Parfaite, au groupe Hayot d'élargir son potentiel commercial et de disposer de près de36 % des surfaces de ventes du département, ce qui aux yeux de la loi représenterait un état d'abus de position dominante, en clair un groupe ou une société ne peut disposer d'un vaste « pouvoir » commercial dans une île afin d'éviter qu'elle ne règne en maître sur une certaine partie de l'économie départementale, la même enseigne ne peut détenir plus de 25 % des surfaces de vente.
Après voir alerté la préfecture l'an dernier, c'est désormais sur le terrain judiciaire que le groupe Parfaite entend faire annuler cette autorisation accordée au groupe Hayot.