Après la liquidation de la ferme de campêche, les anciens salariés ont monté une association de défense. Il s'agissait pour eux de se porter acquéreur. L'affaire sensible met en jeu plusieurs dizaines d'emplois. Les collectivités ont d'ailleurs alloués des subventions au collectif de salarié.
Ils ont depuis monté un groupe de souscripteurs afin de récolter des fonds qui doivent s'ajouter aux subventions.
Mais s'ils avouent qu'ils manquent des fonds, les ex salariés de Campêche espèrent que leur dossier de reprise se retenu. Ils précisent en outre que la souscription restent ouverte et que si chaque guadeloupéen versait un euro, la structure serait sauvée.
La ferme de Campêche est une grosse unité de production d'oufs frais. Depuis sa fermeture, les oufs réfrigérés ont pris grande place dans les étals. Il faut savoir que la vente d'oeufs réfrigérés n'est pas tolérée par l'union européenne.