Dès l'annonce de cette nouvelle, le Ministère à la condition féminine et aux droits des femmes (Mcfdf) rappelle que la santé est un droit sacré, lequel doit être garanti à toute citoyenne et tout citoyen.
« Ce décès, survenu à un centre hospitalier de la capitale au cours du week-end écoulé, dénote la qualité des soins de santé accessibles aux femmes plus particulièrement aux femmes enceintes », écrit le Ministère des femmes dans cette note de protestation.
S'interrogeant sur le nombre de femmes décédées dans les mêmes conditions et sur lesquelles les familles victimes gardent le silence pour diverses raisons, l'organisation Solidarité des femmes haïtiennes (Sofa) se déclare, elle aussi, choquée par la mort tragique de cette jeune mère de famille.
La solidarité des femmes haïtiennes rappelle combien se trouve élevé le pourcentage de femmes enceintes mortes dans leur période d'accouchement en Haïti : 639 sur 100,000 femmes aujourd'hui contre 523 pour 100,000 en l'année 2000, selon les résultats de l'enquête sur la mortalité, morbidité et utilisation des services.