Martinique | Environnement

Une barge a bien coulé au large du Prêcheur

L'enquête effectuée par la Direction Régionale des Affaires Maritimes vient confirmer le naufrage d'une barge de travaux publics. Il n'y a pas de risque pour l'environnement.
[ Jeudi 19 juil. 2007, 08:30 | DOMactu.com | Par François Thurenne ]

C'est grâce à des témoignages de marins pêcheurs qu'une enquête a pu être ouverte au sujet d'un naufrage d'une barge de travaux publics dans les environs de Saint-Pierre en avril dernier. Au vu des éléments recueillis à ce jour, il apparaît qu'un important sinistre se serait effectivement produit dans la journée du 22 avril 2007 impliquant un remorqueur et sa barge tractée.

Le chargement de cette barge était composé de 

C'est grâce à des témoignages de marins pêcheurs qu'une enquête a pu être ouverte au sujet d'un naufrage d'une barge de travaux publics dans les environs de Saint-Pierre en avril dernier. Au vu des éléments recueillis à ce jour, il apparaît qu'un important sinistre se serait effectivement produit dans la journée du 22 avril 2007 impliquant un remorqueur et sa barge tractée.

Le chargement de cette barge était composé de 1500 tonnes de sable de faible grammage, 125 tonnes d'engrais et 1 tonne de pièces de camion. L'engrais était un mélange de chlorure de potassium, phosphate d'ammoniaque et de sulfate double de potassium et de magnésium qui ne présente pas de toxicité pour l'environnement marin après immersion.

La barge en cause a été affrétée par deux sociétés, l'une spécialisée dans les travaux publics, l'autre dans le commerce d'engrais.

La cause du sinistre n'est pas établie à ce stade, il semblerait qu'il se soit produit le 22 avril vers 17 heures, et que le chargement se soit réalisé dans des conditions difficiles en raison d'une houle significative. La marchandise était à destination de Sainte-Lucie.

L'enquête a fait apparaître que ni le capitaine du remorqueur, ni les entreprises concernées n'ont signalé ces éléments auprès du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Secours Antilles-Guyane (CROSS AG) qui est en charge de recueillir et de traiter les alertes concernant les évènements de mer dans la zone.

Une autre enquête, cette fois-ci, nautique va être ouverte par les affaires maritimes dans le cadre du code disciplinaire et pénal de la marine marchande dont les conclusions seront remises au Procureur de la République, lequel appréciera s'il y a lieu d'engager des poursuites pénales sur les faits relevés.

 L'engrais était un mélange de chlorure de potassium, phosphate d'ammoniaque et de sulfate double de potassium et de magnésium qui ne présente pas de toxicité pour l'environnement marin après immersion.

La barge en cause a été affrétée par deux sociétés, l'une spécialisée dans les travaux publics, l'autre dans le commerce d'engrais.

La cause du sinistre n'est pas établie à ce stade, il semblerait qu'il se soit produit le 22 avril vers 17 heures, et que le chargement se soit réalisé dans des conditions difficiles en raison d'une houle significative. La marchandise était à destination de Sainte-Lucie.

L'enquête a fait apparaître que ni le capitaine du remorqueur, ni les entreprises concernées n'ont signalé ces éléments auprès du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Secours Antilles-Guyane (CROSS AG) qui est en charge de recueillir et de traiter les alertes concernant les évènements de mer dans la zone.

Une autre enquête, cette fois-ci, nautique va être ouverte par les affaires maritimes dans le cadre du code disciplinaire et pénal de la marine marchande dont les conclusions seront remises au Procureur de la République, lequel appréciera s'il y a lieu d'engager des poursuites pénales sur les faits relevés.

François Thurenne - DOMactu.com
Les commentaires ne sont plus disponibles pour les articles de plus de 21 jours