C'était la première fois dans l'histoire pénitentiaire qu'une prison était attaquée à l'arme de guerre. Bazooka et lance-roquettes ont été utilisés pour cette évasion spectaculaire.
Dominique Prado se rappellera toute sa vie de ce 12 mars 2003. Ce jour là, la Guadeloupéenne était de garde. Le mirador, dans lequel elle se trouvait, a été entièrement détruit. En moins de 15 minutes, l'ennemi public n°1 était libre.
Depuis, Antonio Ferrara est gardé jour et nuit par des surveillants équipés de gilets pare-balles. Des mesures exceptionnelles de sécurité ont d'ailleurs été prises pour ce nouveau procès qui devrait durer deux mois.
Vingt de ses présumés complices seront jugés avec lui, dont son avocat, maître Karim Achoui. Déjà condamné à 20 ans, Antonio Ferrara encourt, pour cette évasion, la réclusion criminelle à perpétuité.