Les faits avaient suscité l'indignation de différentes associations guadeloupéennes et de la Ligue des droits de l'Homme. Certains hommes politiques avaient eux aussi demandé à ce que « cette affaire soit réétudiée ».
La Préfecture a donc tenu à préciser les choses. Pour elle, la procédure a été respectée, dans le cadre de l'article 78.2.
Elle ajoute que la mère a immédiatement jointe afin qu'elle récupère son fils de 4 ans. Mais cette dernière, installée à Sainte-Rose, ne s'est pas déplacée.
Dans ce communiqué, Emmanuel Berthier déclare également « que depuis 5 ans, la mère et le père de famille se maintenaient en situation irrégulière sur le territoire français, sans avoir engagé de procédure de régularisation » auprès de ses services.
Le 1er septembre dernier, cet homme et son fils, né et scolarisé en Guadeloupe, avaient donc été expulsés vers Haïti.
La Préfecture conclut son communiqué en expliquant qu'afin de recomposer la cellule familiale, « une aide au retour et à la réinstallation a été proposée à la mère », en Haïti.